christianmingle avis

Legalisation de l’IVG a Saint-Marin, mariage pour l’ensemble de en Suisse: la democratie.

Legalisation de l’IVG a Saint-Marin, mariage pour l’ensemble de en Suisse: la democratie.

Naturellement que j’ai ete amoureux d’un garcon coiffeur.

J’etais, a cette epoque, il y a un certain temps, extraordinairement mince. J’avais ce charme des personnes qui se fanent passes nos trente-cinq annees. Une rosee. Aujourd’hui on ne s’en rend nullement compte, mais dans mon visage diaphane et glabre, les yeux paraissaient grands, avec de longs cils recourbes, une couleur gris bleu qui changeait suivant le ciel. Avec un corps que certains amants ont aime, « impeccablement forme, disait l’un d’eux, mais un peu mou ». Le garcon coiffeur, je l’ai rencontre en rue. L’homosexualite etait illegale et il n’y avait aucun clubs specialises, du moins accessibles a un petit gars ignorant des arcanes d’une communaute habituee depuis des siecles a vivre dans l’ombre des remuements furtifs. Apri?s, j’ai decouvert les appartements amenages en night-clubs clandestins. J’y ai rencontre un homme merveilleusement noir qui me pelotait sous la table avec le genou. L’avantage, c’etait le caractere strictement fonctionnel de ce type d’approche. C’etait pertinent y compris pour mon garcon coiffeur. Moi, je ne comprenais que dalle a bien ca. Je pensais que le desir et l’amour etaient une seule et meme chose christianmingle. J’suis donc tombe amoureux, parce qu’il avait ete gentil, qu’il avait accessoirement de splendides mains. C’etait, pour moi, une epoque de grande fringale. Lui a cesse d’avoir faim ma peau, ma langue, de mon sexe, au bout de deux mois. Cela a trouve bon de me donner mon conge. Il devait etre 2 heures du matin. Je nos avais files, lui et l’homme mur qui l’accompagnait, depuis le centre ville. Je les voyais marcher devant moi, une aura de complicite liant leurs deux silhouettes. J’en crevais de mal. Ils se seront arretes devant la maison. Du renfoncement sombre d’une porte, j’ai appele. Notre garcon coiffeur m’a apercu, a fait la grimace, s’est tourne par son ami a qui il a glisse certains mots. Cela a traverse l’impasse. Sous 1 crachin serre. Je ne me rappelle plus des mots exacts. Il me parlait sur un ton fort doux. Je me taisais, obnubile par le mouvement des levres. L’autre, appuye a J’ai a, s’impatientant, regarda sa montre. Ce geste, ce simple geste, signifiant definitivement que je n’existais plus, ou peut-etre le regard du ancien sigisbee, qu’il m’a semble fixer dans 1 ailleurs situe derriere mon epaule. Une vapeur bouillante m’a envahi la tete. J’ai cru entendre des cris. Je me suis eloigne, aveugle via des taches rouges qui dansaient devant faire mes yeux, un bourdonnement effroyable au sein des oreilles. Je marchais a grands jamais, comme votre automate. Le lendemain, j’suis retourne dans la morne chaussee. Il y avait, partout, le contour d’un corps dessine a J’ai craie, une tache de sang seche a l’endroit du c?ur.

Dans votre sirop rock, a Ixelles, par un jour d’automne, j’eclusais des godets avec votre camarade d’enfance.

C’etait une style, a une telle epoque, de contempler l’univers d’un air blase, extenue de nous-memes et de tout. A 2 tables de nous, un homme d’une trentaine d’annees regardait la television. Un culturiste dont les cuisses et les bras etaient puissants et elegants. Cela avait votre visage brun, ouvert, aux levres genereuses. Je dis a mon ami : « Tu vois, ce genre de lapin, c’est jamais pour la pomme. » Comme s’il m’avait entendu, l’autre se tourna vers moi et me decocha un sourire etourdissant. Nous sommes montes chez lui, il habitait au-dessus du sirop, et nous avons farouchement fera l’amour. Vous devez se representer le couple que nous formions. Lui, athletique, une demarche de grand fauve, le tain fonce, les cheveux noirs, une expression de contentement perpetuellement peinte via la figure. Moi, limite maigre, avec ma degaine de poete tourmente, ce charme evanescent dont j’ai parle. Dans les boites, nous faisions un tabac. Nous, qui allions si bien ensemble en societe, qui appreciions le service mutuel que nous nous rendions, ne nous entendions jamais idealement au lit. Ricardo pretendait m’enculer a toute occasion. Je ne souffrais d’aucune reserve morale a votre theme. Mais je n’etais pas a proprement parler votre habitue. Cela y avait la, i  mon sens, un petit quelque chose de crispant. Pour le sens que, Afin de eprouver du plaisir par cette voie, il va falloir etre apte a l’abandon psychologique le plus complet. Ce n’etait jamais mon vraiment. Et puis Ricardo avait une queue enorme. A chaque tentative plus ou moins maladroite, cet animal me faisait en gali?re et me crispait legerement plus. Ce jeu a dure six mois, au cours desquels les autres delices de notre couple, prestige mondain, baisers (Ricardo embrassait comme votre dieu), peut-etre aussi une certaine tendresse, se sont progressivement epuises, mon amant se resolvant a chercher ailleurs l’assouvissement de son pressant besoin de penetrer quelqu’un. C’est ainsi qu’une nuit, debarquant chez lui sans prevenir, je l’ai trouve au pieu avec une femme blonde d’un certain age. Je ne voit pas les mots pour decrire ce qui s’est passe. J’ai vapeur, les taches rouges, le bourdonnement. Je ne sais plus comment j’ai emerge de votre brouillard cuisant. J’ai lu au journal un compte rendu faisant etat de deux corps emmeles, entierement laceres a l’aide d’un couteau de cuisine. L’article est intitule : « Les amants tragiques. »

Un an ou deux se paraissent ecoules, ponctues par des rencontres d’une nuit, des passades, des ejaculades de coin de porte. C’est son visage qui m’a seduit. Un visage fin, delicat, dont le regard myopes avaient quelque chose d’attachant. Cela etait violoniste. Un etre raffine, gracile, melodieux. Un garcon tres mur qui, je crois, m’a adore d’un amour grand. Peut-etre parce que l’amour qu’il me portait me faisait peur. Peut-etre parce que j’etais un chien fou. Je ne sais nullement. Moi, je ne l’ai pas aime du tout. J’ai rate cet amant merveilleux. Insensiblement, nous nous sommes eloignes l’un de l’autre. Je ne me rendais nullement compte de cela se passait. J’avais d’une tendresse, de l’estime pour Jose. Le ciel a comme eclate en moi quand je l’ai apercu, un excellent jour, tenant par la main un type que je connaissais pour m’etre a de multiples reprises fera draguer par lui, que je tenais pour un foutriquet sans interet. Ils avaient l’air content, ils souriaient dans la lumiere d’une fin d’apres-midi ensoleillee. Des temoins ont parle d’un forcene qui se pourrait i?tre jete sur 2 jeunes gens. L’un, le crane fracasse contre le pare-brise d’une voiture, l’autre la gorge traversee avec un archet. Moi, je titubais non loin, un orage intolerable dans la tronche.

Author

tempone

Leave a comment

Your email address will not be published.